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Mount Vernon, la maison du Dr Edward Bach, par John Ramsell

Mount Vernon, le petit cottage du Dr Bach

« Mount Vernon » est une petite maison entourée d’un jardin, d’aspect modeste, connue de milliers de gens dans le monde entier comme étant le Centre Bach. Il est situé dans un village[1] pittoresque niché dans la vallée de la Tamise à 16 km au sud d’Oxford, où le docteur Bach, médecin, homéopathe, spécialiste de Harley Street, et médecin consultant bactériologiste, vécu en dernier ressort et travail à perfectionner l’œuvre de sa vie de : la découverte des 38 fleurs sauvages non toxiques. Chacun des 38 remèdes[2] correspond à un état d’esprit précis, un trait de personnalité, une humeur ou un tempérament négatif, qui, si souvent s’avère être la vraie cause, en langage psychosomatique, de la rupture de notre équilibre physique et mental (psychique).

A l’origine, le docteur Bach eut deux assistants qui travaillaient avec lui, Nora WEEKS[3] et Victor BULLEN – qui consacrèrent tous deux leur vie aux recherches et aux découvertes de leur cher guide. Nora était technicienne en radiologie et il lui arrivait souvent de travailler pour le Dr Bach dans le cadre de sa fonction au sein d’un des hôpitaux londoniens. Elle fut si séduite par l’attitude franche et la grande noblesse des projets de l’homme, ainsi que par la sincérité de l’intérêt qu’il portait à ses patients, qui lui parut naturel de « quitter » son emploi à l’invitation du Dr Bach, quand lui-même abandonna son lucratif cabinet de Harley Street pour partir à la recherche des vertus curatives naturelles qu’il devait découvrir au cœur de la nature elle-même. Nora témoigna magistralement de l’éventail représenté par les découvertes du Docteur – démontrant par là qu’elle n’était pas seulement son bras droit, mais un appui sur lequel il pouvait compter pendant la période de développement croissant de sa sensibilité durant les 4 dernières années de sa vie.

Nora Weeks, un soutien infaillible

Son dévouement et son respect affectueux doivent être retenus comme représentant peut-être le pilier de son effort ; sans son appui solide, on peut affirmer sans risque d’erreur que la recherche de celui-ci aurait pu se solder par un échec avant d’être achevée – car il souffrit vraiment énormément, à la fois mentalement et physiquement, en tant que partie intégrante de sa grande découverte. Le Docteur lui légua l’entière responsabilité de son œuvre, en lui déclarant à un moment donné : « J’ai presque achevé mon travail, et je ne serai plus longtemps avec vous ». De fait, quand il eut découvert le dernier remède, il mourut, en demandant à Nora de s’assurer que les 38 remèdes conserveraient leur caractère propre ; il déclara que leur gamme était complète et que leur éventail couvrait tous les états émotionnels négatifs connus.

Pendant plus de 40 ans, Nora, avec l’appui  de Victor ( véritable réserve de gaieté et d’amour, amateur de musique), continua, avec constance et fermeté, à offrir au monde les remèdes de Bach – sans jamais succomber à la tentation de répondre favorablement aux nombreuses offres d’achat des remèdes qui se présentaient périodiquement, conservant à l’ œuvre sa pureté et sa simplicité comme le Docteur Bach l’avais souhaité, en en protégeant les principes fondamentaux et la méthodologie contre tous ceux qui auraient voulu en redéfinir le concept de base à leur manière.

Nora mourut en 1978, après que Victor l’eût précédée 2 ans plus tôt. Ils firent de leurs partenaires les actuels administrateurs qui assument aujourd’hui l’entière responsabilité de la tâche dans le même esprit de dévouement.

Les fleurs de Bach font le tour du monde par bouche à oreille

Aucune publicité n’a été introduite, même ces dernières années, mais l’intérêt soutenu pour la thérapie de Bach a grandi, uniquement par le bouche à oreille, dans de telles proportions que des distributeurs ont dû s’installer dans différents pays pour répondre à la demande. L’ancien système de distribution des petits colis à chacun, en réponse aux commandes individuelles fait partie du passé, sauf pour le Royaume-Uni – mais, néanmoins, le Centre est toujours accessible à ceux qui ont besoin d’informations ou d’une aide complémentaire, car le mode de préparation de base de chacune des « teintures-mères »[4], à partir des lieux où poussaient à l’origine les plantes que Bach avait découvertes et dont il utilisait les fleurs, est toujours employé ici. Les sources documentaires qui font autorité restent au Centre où les visiteurs sont reçus sur rendez-vous, lors d’un court entretien pour avoir de plus amples informations (si nécessaire) sur l’ensemble de la vie et de l’œuvre du Docteur Bach, aussi bien pour voir le mobilier qu’il fabriqua lui-même que pour se pénétrer de l’atmosphère qui émane du petit cabinet de consultation, qui a toujours été utilisé à cet effet.

On peut se résumer en disant que le Centre Bach – « Mount Vernon » et le chêne solidement enraciné qui restera à jamais le symbole de la force du cadeau qu’un grand homme fit au monde. Au fil des ans, des rameaux se sont détachés dans l’espoir de produire des fac-similés, mais en vain, car le point de départ de la recherche mené par le Docteur Bach est bien trop solidement établi, avec des racines qui s’enfoncent dans la souffrance mentale et physique qu’il endura en menant à bien la réalisation du but même de son existence terrestre. (…)

« Les remèdes floraux de Bach » constituent une méthode simple et naturelle pour instaurer équilibre et harmonie dans la personnalité au moyen de fleurs sauvages non toxiques découvertes par Edward Bach, L.R.C.P. (diplôme du Collège Royal de Médecine, M.R.C.S. (Membre du Collège Royal de Chirurgie), M.B. (Docteur en médecine), B.S. (Diplôme de Chirurgien), D.PH. (Diplôme de Santé Publique).

Les fleurs de Bach complémentaires à toutes les thérapies

Les fleurs de Bach – déjà réputés en 1936 – agissent comme thérapie de soutien, et ayant fait leurs preuves en tant que tels sans faillir depuis 50 ans et plus (pas une seule critique ayant quelques importance), ils sont aujourd’hui très demandés dans le monde entier comme adjuvant non médicamenteux de nombreuses formes de traitement (y compris en allopathie). Ils font donc partie intégrante de l’éventail curatif non comme une solution de rechange ou un vecteur importun, mais comme un complément très apprécié des traitements et thérapies reconstituant.

Médecins, vétérinaires, dentistes, spécialistes en thérapies manuelles, psychothérapeutes, font souvent appel à nous (y compris les médecins généralistes) pour qu’on leur fournisse les remèdes à titre personnel, ou directement pour leurs malades chez qui, d’après eux ils se révéleraient salutaires. Nous rendons spontanément ce service. Les thérapeutes en connaissance de la valeur des remèdes surtout par le canal d’une recommandation favorable faite de bouche à oreille ; à tour de rôle, ils nous envoient leurs patients pour avoir de plus amples détails. Après quelques essais préliminaires, ils découvrent que les remèdes ont un mode d’action doux qui leur est propre, en tant que soutien non toxique, dépourvu d’accoutumance et d’effets secondaires.

Du point de vue particulier de leur traitement, dont les modalités diagnostiques habituelles ne tiennent pas compte en général, comme la servilité, la haine, l’envie, la jalousie, l’auto-reproche, la culpabilisation, l’arrogance, l’intolérance, l’impatience, la temporisation (remise des affaires à plus tard), la rigidité d’attitude et d’esprit, une allure et un comportement autocratiques, la fierté, l’apathie, l’amertume  éprouvée à l’égard du sort que nous réserve la vie (« pauvre de moi »),etc. Ils agissent en douceur et ne provoque pas de réactions désagréables. Les sujets de tous âges peuvent les prendre, et ils ont démontré leur efficacité sur les animaux et les plantes. »

John RAMSELL, 1986, Administrateur et conservateur du Centre Bach de 1988 à ?

Extrait de  « Les remèdes de Fleurs du Dr Bach – Questions et réponses – un exposé sur les principes fondamentaux et leurs applications » au éditions Le Courrier du livre, 1993 pour la traduction française. Ce livre n’est malheureusement plus disponible.

[1] Mount Vernon : l’adresse exacte est Mount Vernon, Bakers Lane, Brightwell-cum-Sotwell, Oxon, OX10 9EH, UK .

Lien google map : https://www.google.fr/maps/@51.6136939,-1.1556016,3a,75y,13.29h,80.72t/data=!3m6!1e1!3m4!1sBY7N0RbwgYGckN7zZuBdoQ!2e0!7i13312!8i6656?hl=fr

[2] Les Fleurs de Bach ne sont pas des médicaments. Pour tout problème de santé adressez-vous à votre médecin ou à un professionnel de santé compétent.

[3] Nora Weeks  1896-1978

[4] il serait plus juste de traduire par élixirs mères ou solutions mères

Photo de Mount Vernon, Virginie Lucet, Aout 2019.

 

 

john ramsell

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