Les souffles du printemps 2020 par Béatrice Amouriaux, Conseillère agréée

Les souffles du printemps 2020 par Béatrice Amouriaux, Conseillère agréée

« Au printemps les souffles du Ciel et ceux de la Terre se précipitent les uns vers les autres, dans une liberté retrouvée, dans un irrésistible élan, un essor revenu. Tous les êtres sont portés par cette poussée ; ils vont de l’avant, ardemment. » Ma Shi

Le printemps est associé au début de chaque chose, à la capacité à démarrer un projet. C’est la saison idéale pour mettre en place une nouvelle façon de vivre.

Historiquement nous vivons un moment exceptionnel puisqu’il nous contraint à rester chez nous et à ralentir. Qui aurait pu l’imaginer dans cette société frénétique où chacun s’agite et court dans tous les sens.

« Pendant la majeure partie des deux derniers millénaires, la civilisation occidentale est passée par une période d’intense matérialisme, au cours de laquelle, le sens de notre nature et de notre existence spirituelle s’est fortement estompé, tandis que les biens de ce monde, les ambitions, désirs et plaisirs prenaient le pas sur les valeurs réelles de la vie. L’homme avant tout soucieux d’obtenir de son incarnation un profit matériel, a perdu de vue la véritable raison de son existence terrestre. » Edward Bach – La guérison par les fleurs.

Depuis la publication de son livre en 1936, beaucoup d’autres « lanceurs d’alerte » nous ont encouragés à protéger le lien avec la nature.

Après quatre années de travail, Rachel Carson , en 1962 déjà, publiait « Le Printemps silencieux » et mettait en garde le monde du danger imminent de la disparition de nos oiseaux des campagnes. Cela déclencha un renversement dans la politique américaine conduisant à une interdiction nationale du DDT et d’autres pesticides !

Si nous avons abandonné tout espoir, ressentons que toute tentative sera vaine, alors sollicitons l’aide de Gorse, l’ Ajonc d’ Europe.

C’est la première des quatre premières auxiliaires (Oak, Heather et Rock Water) créées par Bach après les 12 guérisseurs, pour nous aider à dépasser le stade de résignation à la maladie ou aux problèmes.

« Elles avaient pour but de lever un état émotionnel chronique pour révéler la vraie personne et par là-même la leçon d’âme décrite dans les 12 Guérisseurs. Les 4 auxiliaires commencent avec l’ Ajonc, le remède qui secoue et réveille la mentalité de quelqu’un qui a été longtemps malade et a fini par accepter son sort. Cela remet en cause l’hypothèse qu’il n’y rien à faire, si désespérée que puisse paraître la situation. Cet état chronique s’installe avec le temps comme dans une dégradation mentale ou une asphyxie lente. » Julian Barnard – Sur les traces du Docteur Bach

Faites confiance à la puissance de l’Ajonc qui va crescendo au fil du printemps, et trouvez de nouvelles perspectives.

Nouvel élan, nouveau souffle, nouvelle énergie . Puisque nous sommes dans un confinement subi face à une pandémie séculaire, puisse ce Printemps 2020 ouvrir une nouvelle ère !

Déjà la Nature reprend ses droits. Les pékinois ont pu revoir le bleu du ciel et les sardes des dauphins dans leurs ports.

Commencer par s’ouvrir à la beauté des phénomènes qui se manifestent chaque jour dans la nature. Ecouter, regarder, sentir, goûter et se relier aux rythmes porteurs de vie.

Enracinons-nous là où nous sommes, remettons-nous pieds nus sur notre terre sacrée ; et regardons, écoutons les arbres, les plantes, les fleurs…

Ceux qui prennent soin de le Terre ont une vision du temps long, conscients de l’interdépendance du vivant.

Retrouvons ce temps qui nous est donné pour devenir et vivre ce que nous sommes réellement, un être renouvelé, plus authentique, avec une autre vision du monde.

La conscience est faite pour couler, circuler. Regardons nos énergies obscures, ne les cachons pas, laissons-les s’exprimer pour les libérer. Aussi, les Fleurs de Bach nous aideront instantanément à rééquilibrer nos états émotionnels.

Et passons à l’action, modifions ce qui doit être changé pour retrouver l’harmonie. C’est le moment d’élaborer plans et tactiques, votre Général en chef, le foie, ne demande que ça.

« Il nous faut être fermes dans notre détermination de triompher, résolus dans notre volonté d’atteindre le sommet de la montagne. Ne nous attardons pas à regretter les faux pas que nous avons pu faire en cours de route. Il n’y eut jamais de grande ascension sans erreurs et sans chutes, et on doit les regarder comme autant d’expériences qui nous aideront à moins trébucher à l’avenir. Que la pensée de nos erreurs passées ne nous décourage pas. Elles appartiennent au passé. Il nous faut constamment aller de l’avant et progresser sans jamais regretter ni regarder en arrière, car le passé, fût-il d’une heure, est derrière nous, et le glorieux futur resplendissant de lumière toujours devant nous. Il nous faut rejeter toute crainte. La crainte ne devrait jamais exister dans l’esprit humain et elle n’est possible que quand nous perdons de vue notre Divinité » Edward Bach – La guérison par les Fleurs.

Merci au présent, au soleil, à l’élan du printemps de soutenir le vivant. Walnut, le noyer, m’aide à passer à la réalisation sans me laisser influencée et déstabilisée par quelque influence extérieure.

« Pour ceux qui ont un idéal et des ambitions bien définies dans la vie et les satisfont, mais qui, en de rares occasions, sont tentés de s’écarter de leur propre idée et objectifs, entraînés par l’enthousiasme, les convictions ou les fermes opinions des autres . Le remède donne la constance et une protection contre les influences étrangères. »

« Le Noyer est le remède des stades de développement comme la dentition, la puberté, un changement de vie. Pour des grandes décisions prises pendant la vie comme une conversion religieuse, un changement d’emploi, de pays. Ce remède est destiné à ceux qui ont décidé de faire un grand pas dans la vie, de briser les vieilles conventions, lâcher les vieilles limites et restrictions et prendre un nouveau départ. » Edward Bach

Avant qu’intervienne le changement, nous pouvons éprouver une certaine appréhension car nous avons tous tendance à justifier notre façon d’être et à hésiter à devenir quelqu’un d’autre. Or, nous ne devons pas devenir quelqu’un d’autre, mais soi-même, la personne que nous sommes réellement et les Fleurs de Bach sont toutes des guérisseuses de la nature.

Regardons-les et respirons-les.

Ralentir le permet. Se détendre, se remettre à un autre rythme, une autre vibration, plus en adéquation avec les saisons, les cycles, …

Méditons sur notre condition et le sens de la vie, prenons le temps de rêver pour devenir plus sage.

Afin que nous vivions d’autres printemps mélodieux dans les années à venir, faisons tous ces gestes simples : diminuons notre impact écologique, prenons soin de notre terre maman, améliorons notre propre humanité et partageons l’allégresse du changement et les souffles du printemps !

Béatrice Amouriaux,

Conseillère Agrée Fleurs de Bach

Conseillère-enseignante de LPEFB

Réflexothérapeute

Photo: Gorse, de Béatrice Amouriaux

avertissement

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut