Meilleurs Voeux pour 2018 par Béatrice Amouriaux Conseillère agréée

BLOAVEZ MAD*

 

 

Nous voici au mois de Janvier, le plus froid de l’année et le plus bienveillant ; puisque tout un chacun se souhaite le meilleur pour l’année à venir. L’étymologie du mot Janvier trouve son origine dans Janus,  Dieu romain représenté avec deux visages, l’un regardant vers le passé et l’autre vers le futur. Il présidait à tous les changements et  symbolisait le passage d’un état à un autre. On attribue à son règne pacifique les caractéristiques habituelles de l’âge d’or : honnêteté parfaite des hommes, abondance, paix profonde, …

 

C’est donc le moment idéal pour passer à autre chose, renaître et mettre en place de nouveaux fonctionnements censés nous rendre plus heureux.

 

 Ainsi nous souhaitons nous tous la paix, l’amour, la joie, l’abondance, la santé (surtout la santé dit-on souvent, mais est-elle séparée du reste ?) et  faisons le vœu que se produisent certaines choses, comme s’il s’agissait de phénomènes extérieurs indépendants de nous-mêmes. N’ est-ce pas là une illusion que de croire que le futur nous apportera tout cela ; car la demande cachée et essentielle n’est- elle pas de devenir complètement soi ?

Essayer de  se libérer par l’intermédiaire du futur est un conditionnement de la personne limitée que nous sommes. Notre mental nous coince, le vieux sentiment d’insatisfaction revient, il manque quelque chose et notre identité se retrouve emprisonnée dans la conscience matérielle. Comment le futur pourra-t-il être meilleur tant que notre être restera enfermé dans cette croyance ?

La recherche de la plénitude par le biais d’une activité extérieure n’est certes pas la solution idéale : c’est plutôt du côté du présent qu’il faut chercher, en étant pleinement ce que nous sommes  maintenant.

Se connecter à l’instant présent est la solution. C’est tellement simple qu’une partie de nous n’y croit pas ; et pourtant si puissant. La vérité est simple et la simplicité est dans la vérité.

 

La philosophie du Dr Bach, à l’image de sa vie, est la simplicité même.

« Le système thérapeutique dont il est question dans ce livre est le plus parfait qui, de mémoire d’homme, ait jamais été confié à l’humanité. Il recèle le pouvoir de guérir la maladie et sa simplicité fait qu’il peut se prêter à un usage domestique. C’est précisément cette simplicité, allant de pair avec ses pouvoirs curatifs universels, qui le rend si merveilleux. Aucune science n’est nécessaire, ni aucune connaissance, en dehors des instructions qui sont données ici ; les personnes qui tireront le plus grand profit de ce don de Dieu seront celles-là mêmes qui sauront le conserver dans toute sa pureté, loin de la science et à l’abri d’une quelconque théorie, parce que tout dans la Nature est simple. …

 … Ne laissez pas la simplicité de cette méthode vous détourner de son usage car plus vous avancerez dans votre recherche, plus vous réaliserez la simplicité de la Création. » E. Bach .

 

La thérapie florale du Dr Bach est un outil extraordinaire pour nous ramener au présent puisqu’elle nous encourage à nous poser cette question : comment je me sens là, maintenant ?  Il peut se passer parfois des semaines et des mois,  sans que nous prenions le temps d’observer ce qui se passe au plus profond de nous et c’est pourtant le seul chemin qui mène à l’harmonie.  Les Fleurs nous offrent l’occasion de dire OUI à ce qui est,  de prendre conscience de ce qui nous habite et par la même d’aller vers la transformation et la liberté. N’ayons aucun doute à ce sujet. Si nous nous tournons vers l’intérieur et que nous suivons la voie de l’intelligence du cœur, la réponse sera là. Il est tout à fait possible de dissoudre notre résistance, simplement en étant présent à notre monde intérieur. Les Fleurs ont le pouvoir d’élever nos vibrations et de libérer une force transformatrice qui purifie et guérit corps et cœur.

Ne censurez pas, ne niez pas ce que vous ressentez : en surface la vie quotidienne est devenue plus confortable mais la vie des gens est souvent un désespoir tranquille. La source de ce désespoir est un refoulement, la sensation de ne pouvoir être ce que l’on veut, de ne pouvoir sentir ce que l’on sent, de ne pouvoir faire ce que l’on veut. Et pourtant aucune autorité ne nous contraint au refoulement. C’est notre propre décision. Toute partie de nous-même  à laquelle nous ne pouvons faire face mais une barrière entre nous et la réalité. Nous seuls savons ce que nous ressentons et quand nous cessons de censurer nos émotions, nous obtenons beaucoup plus qu’un sentiment de mieux être. Le but n’est pas d’éprouver seulement des émotions positives, la voie vers la liberté ne passe pas par le bien-être mais par l’authenticité envers nous-même. Accepter les inconforts temporaires, même s’ils semblent très vifs ne sont rien,  comparés à la douleur de refouler nos élans et de ne vivre qu’à moitié. Accepter nos désagréables sensations, les tolérer et persévérer malgré tout ; car on ne peut passer à côté si on vit passionnément. Renaître à nous-mêmes, encore et encore.

 

« La maladie du corps, comme nous le savons, est un résultat, un produit final, une étape ultime de quelque chose de bien plus profond. La maladie a son origine au-delà du plan physique, plus près du mental. C’est exclusivement le résultat d’un conflit entre notre Moi spirituel et notre Moi matériel. Aussi longtemps qu’ils sont tous deux en harmonie, nous sommes en parfaite santé : mais lorsqu’il y a désaccord, alors suit ce que nous connaissons comme la maladie. La maladie est purement et seulement corrective, en cela, elle n’est ni agressive ni cruelle : mais elle constitue le moyen expérimenté par notre esprit pour nous faire prendre conscience de nos défauts : pour nous éviter de faire de plus grandes erreurs, pour nous empêcher de faire plus de mal et pour nous ramener vers ce chemin de Vérité et de Lumière dont nous n’aurions jamais dû nous écarter. »

E. Bach

Il est possible de devenir qui vous êtes et les Fleurs vont vous l’apprendre d’une manière douce et puissante. Bien sûr il y a des obstacles : la tension, l’anxiété, l’incertitude, le chagrin, le pessimisme … viennent nous faire douter et nous avons l’art de nous faire souffrir. Pourtant l’expérience montre que l’attitude opposée est bien plus enrichissante : si nous nous ouvrons à l’expérience de la vie, nous nous remplissons de joie, de force et d’amour. Dès que nous décidons d’aimer la vie, nous assistons à un remaniement de notre potentiel et de notre avenir. Voici les précieuses Fleurs qui vont nous accompagner dans ce sens :

 

Impatiens – l’impatience est par définition la fleur qui va nous ramener au présent. Elle fait partie des premières découvertes en 1928. Les personnes qui ont besoin d’Impatiens ont pour objectif d’avancer le plus vite possible. Elles essaient de faire tenir un maximum de choses dans un minimum de temps. Elles n’obéissent qu’à une représentation restrictive du temps et perdent complètement, de ce fait, le sens de la qualité propre de chaque instant. Dans cet état là il est impossible de méditer, de contempler et de savourer. La Fleur va les aider à comprendre que le temps travaille pour elles si elles ne travaillent pas contre lui. Elles deviennent patientes envers elles et les autres. Elles réalisent qu’elles peuvent arriver au même résultat en moins de temps avec plaisir rien qu’en se permettant d’être là. Elles vont pouvoir enfin se détendre et prendre leur temps. Irritations, tensions et douleurs diminuent peu à peu  et laissent place à une douce tendresse et à l’apaisement.

 

White Chesnut – le marronnier blanc est caractérisé par la suractivité des pensées. Les personnes qui ont besoin de de White Chesnut cherchent la clarté et la vérité mais sont envahies par des pensées répétitives qui les poursuivent jour et nuit. Ces pensées tournent en rond et la concentration devient de plus en plus difficile. Elles ressassent constamment les mêmes problèmes comme un disque rayé et ont l’impression que leur tête est vraiment séparée du corps. La fleur va permettre l’apaisement des pensées et amener la compréhension que l’on ne résout pas tout avec son intellect. En se recentrant au plus profond d’elles-mêmes, elles vont pouvoir retrouver la clarté et  diriger leurs pensées. Cette fleur leur permet de sentir enfin le silence. «  … la façon parfaite d’apprendre cela est au travers de la pensée calme et de la méditation, et en nous plongeant dans une telle atmosphère de paix que nos Ames soient capables de nous parler au travers de notre conscience et de notre intuition et de nous guider selon leurs désirs. » E. Bach

 

Nous avons tous contracté des dettes envers le passé, sous la forme de sentiments que nous ne nous sommes pas autorisés à exprimer. Le passé n’est pas révolu tant que ces dettes ne sont pas payées. La meilleure façon de les régler c’est de trouver sa place dans le présent et pour cela E. Bach a prévu bien sûr une Fleur :

 

Honeysuckle – le chèvrefeuille est conseillé pour les personnes qui ont du mal à tourner la page par rapport à un événement du passé. Elles éprouvent une nostalgie, une aspiration concernant des situations du passé et ceci les empêchent d’être tout à fait dans le présent. La fleur va les aider à comprendre qu’elles ne peuvent ni modifier, ni rappeler leur passé mais seulement le lâcher et enfin utiliser les énergies ainsi libérées pour l’accomplissement de leurs tâches actuelles. Enfin elles peuvent regarder vers l’avant et vivre aujourd’hui. « enfin n’ayons pas peur de plonger dans la vie ; nous sommes ici pour grandir en expériences et en connaissances et nous n’apprendrons que peu si nous  ne faisons pas face à la réalité et si nous ne nous consacrons pas totalement à cette quête. »E. Bach

 

Les spécialistes en neuro-sciences mettent aujourd’hui en évidence le lien très étroit entre émotions et défenses naturelles. Adopter une attitude positive augmenterait la réaction immunitaire. Le Taoïsme l’exprimait déjà il y a plus de 5000 ans. Fondement de la philosophie et de la médecine traditionnelle chinoise, il considère lui aussi que l’harmonie et l’équilibre sont essentiels à la santé.

Le corps est considéré comme un tout ; par conséquent le stress causé à un organe affaiblit le système dans son entier. Il est aussi capable d’auto-régulation et peut donc revenir naturellement à l’équilibre si on le lui permet. Le Tao se manifeste dans toute chose à travers l’inter-action des deux forces complémentaires du ying et du yang ; deux éléments opposés qui se complètent et forment l’ensemble de l’Univers.

« Avant que  la tristesse, la colère, l’envie ou la peur ne surviennent, tu es au centre. Quand ces émotions apparaissent et que tu sais voir au travers, tu es en harmonie. Ce centre est l’origine de l’Univers ; cette harmonie est le Tao, qui tend vers toutes choses. Une fois que tu as trouvé le centre et atteint l’harmonie, le ciel et la Terre prennent leur juste place et toutes choses sont pleinement nourries. » Tchoung Young 1

 

Cultiver l’optimisme est un point fondamental de cette philosophie. Le fait de réprimer ses émotions provoque une stase d’énergie qui déséquilibre automatiquement le circuit merveilleux des méridiens, organes. D’où l’importance capitale de verbaliser les sentiments que nous éprouvons tout naturellement, chaque fois que nous devons affronter les différents événements de notre vie. Un grand nombre de maladies internes sont, en grande partie, dues à un dérèglement des comportements émotionnels.

Tout comme la méthode du Dr Bach, l’énergétique chinoise est un outil très puissant pour nous ramener à l’ici et maintenant. 

La pratique ancestrale d’exercices énergétiques nous enseignent comment les corriger  en éveillant le « chi » ou énergie vitale et en le dirigeant dans les zones qui en ont besoin. ( Gi-gong, auto-massages, méditations, respiration, etc.). Dans la Chine ancienne les maîtres Taoïstes reconnaissaient le pouvoir de l’énergie du sourire. Ils pratiquaient le Sourire Intérieur pour eux-mêmes, ce qui faisait circuler l’énergie et produisait un chi bienfaisant, qui leur apportait santé, bonheur et longévité. Ce sourire à soi-même équivaut à baigner dans l’amour,  et l’amour a le pouvoir de réparer et de rajeunir. C’est très simple et pourtant très efficace.

 

En portant notre attention sur nos sensations corporelles nous pourrons aller au-delà de cette personne limitée que nous pensons être. Regarder, écouter, respirer, sentir et choisir d’être présent ; se connecter à la nature. Alors  une vitalité intense peut faire surface et nous prenons conscience que derrière nos pensées existe un champ incroyable d’énergie. Notre corps va s’élargir peu à peu et nous allons nous sentir de plus en plus vivants. Notre mental devient de moins en moins bruyant,  le sentiment de séparation qui nous habite s’estompe peu à peu, nous nous  sentons  reliés à la dimension sacrée de cette Nature  et recevons alors le cadeau le plus beau qui est celui de nous  sentir  pleinement nous-mêmes.

Ainsi un nouvel état de conscience va pouvoir naître, discret et puissant : la pleine conscience. La libération commence lorsque vous vous libérez du mental en concentrant votre attention sur vos mains. Ce qui se produit est secondaire, être est ce qui prime. Se relier à tout son corps et rester ouvert. Nous ne sommes pas séparés de la totalité, elle se meut à travers nous et notre corps entier prend soudainement vie. On peut toujours établir un lien avec le champ d’énergie de notre corps et le maintenir en étant là, présent. 

 

Le Dr Bach lui-même a souffert maints maux dans sa vie, autant physiques que moraux et la douleur était son initiatrice. C’est elle qui lui a permis de chercher la guérison du côté de la  nature. Ainsi passait-il des journées entières à marcher en solitaire dans la campagne. Il s’est servi de son corps et de sa souffrance pour trouver les Fleurs qui allaient rétablir l’équilibre énergétique qu’il recherchait. Reconnaître la souffrance est la condition pour s’en libérer. Atteindre sa limite n’est pas une sorte de punition. La mort est nécessaire pour qu’il y ait naissance. La déception, la gêne, tous les aspects de nous-même avec lesquels nous ne sommes pas à l’aise sont une sorte de petite mort. Mais le plus souvent on ne décode pas le message : il est temps de cesser de se débattre, il faut regarder en face ce qui semble menaçant. La souffrance est tellement ancrée dans la peur de l’impermanence et pourtant rien n’est destiné à durer, tout ce qui arrive est affaire de compositions et de décompositions, toutes transitoires et éphémères. La douleur et le plaisir vont de pair, ils sont inséparables, comme la vie et la mort. Tout ce qui se termine est aussi le début de quelque chose d’autre.

 

Nos résolutions et intentions ne suffisent pas si nous n’entrainons pas régulièrement notre esprit à cette gymnastique. C’est chaque jour que nous pouvons faire ces petits pas vers nous-mêmes.  Ils peuvent nous sembler très petits et peu attirants au premier abord, mais ils sont redoutablement efficaces pour désamorcer nos peurs et nous rapprocher de ces magnifiques possibilités qui font vibrer nos cœurs. En nous engageant à élargir notre conscience nous découvrirons qui nous sommes réellement.

 

 

Aussi,  pour 2018, je vous souhaite d’être totalement là pour vous et de ne jamais vous abandonner !

Béatrice AMOURIAUX

Conseillère agréée Fleurs de BACH

Pornic – 44210
Tel. 06.98.36.07.09
Email : b.amouriaux@free.fr

*Bonne année en breton 

Photo by Melissa Askew on Unsplash

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