« Libère-toi », Chapitre 5, Dr Edward Bach Londres, 1932.
« Permettre l’intervention d’autrui nous empêche d’écouter les lois que nous dicte notre âme et conduit à la disharmonie »
« À partir du moment où l’idée de quelqu’un d’autre pénètre dans notre esprit elle nous détourne de notre véritable chemin.
Dieu a donné à chacun, par droit de naissance, une individualité propre. Il a confié à chacun une mission spécifique, que nous sommes les seuls à pouvoir accomplir ; il a confié à chacun un chemin particulier à suivre, qui ne doit pas connaître d’interférence, mais le plus important encore est que nous n’intervenions pas dans la vie d’autres êtres humains. C’est là que réside la véritable santé, le véritable service, et que s’accomplit notre but sur la terre.
Des interférences surviennent dans toutes les vies ; elles font partie du plan divin et sont nécessaires pour que nous apprenions à leur résister. Nous pouvons, en effet, les considérer comme des adversaires utiles, simplement là pour nous aider à nous renforcer et à prendre conscience de notre divinité et de notre invincibilité. Mais nous ne réalisons qu’elles prennent de l’importance, et tente de mettre un frein à notre progression, qu’à partir du moment où nous laissons happé par elles. La vitesse à laquelle nous progressons ne dépend que de nous : si nous tolérons l’interférence dans notre mission divine, si nous acceptons la manifestation de l’interférence (dite maladie) et lui permettons de brider nos corps et de leur porter préjudice ; ou si, en tant que fils de Dieu, nous y avons recours pour nous conforter dans nos objectifs. Plus la voie entreprise nous semble difficile, plus nous pouvons être assurés que notre mission en « vaut la peine ». Florence Nightingale est parvenue à son idéal malgré l’opposition d’une nation, Galilée était persuadé que la terre était ronde, en dépit de l’incrédulité du monde entier, le vilain petit canard devint cygne bien que toute sa famille le dépréciât.
Nous n’avons aucun droit d’intervenir dans la vie de quelques fils de Dieu que ce soit. Chacun de nous a sa propre mission et nous sommes les seuls à avoir le pouvoir et les connaissances pour la mener à bien. Ce n’est que lorsque nous négligeons cet aspect, que nous tentons d’imposer nos façons d’agir aux autres, ou que nous leur permettons d’intervenir dans les nôtres, que naissent en nous trouble est disharmonie. Cette disharmonie, ou maladie, s’exprime au sein du corps et à travers lui, et n’est que le reflet du fonctionnement de l’âme, tout comme, sur un visage, un sourire reflète la joie, et un air renfrogné, la colère. Mais, quand il s’agit de choses plus importantes, le corps renvoie les véritables causes de la maladie (par exemple la peur, l’indécision, le doute etc…) à un dysfonctionnement de ses organes et tissus.
La maladie est, par conséquent, le résultat d’une interférence : soit que nous intervenions dans la vie de quelqu’un d’autre, soit que nous permettions aux autres d’intervenir dans la nôtre. «
Extrait de Libère-toi – Free Thyself – Chapitre 5 – Dr Bach 1932 – Disponible dans notre librairie