« De plus en plus, professionnels de la santé autant que patients se tournent vers le passé, en quête de méthodes naturelles, holistiques, davantage respectueuses de l’homme, en somme moins violentes. Ce besoin de revenir aux sources favorise actuellement la réapparition de thérapies telles que celle qui nous occupe.
Il y a plus de 70 ans le docteur Bach avait déjà conscience de ce phénomène. Témoin privilégié de l’hégémonie allopathique montante, il a plaidé en faveur du retour à des traitements naturels. Aujourd’hui, nous devrions tendre plutôt vers une médecine englobante/ intégrante où l’utilisateur disposerait d’un plus grand choix. Pour chaque cas, le médecin traitant informerait son client sur les différentes options existantes.
Chose importante, le docteur Bach, ne se limitant pas à un rôle de témoin critique, à créé un système thérapeutique cohérent avec ses convictions, qui instaurait une véritable médecine de l’âme sans négliger pour autant le corps. Travail de titan s’il en fut. Une technique étonnante, sa thérapie florale préventive visait à corriger les tendances pathologiques susceptibles d’évoluer vers des maladies physiques ou psychiques.
Pour le docteur Bach, la maladie ne trouverait pas sa cause dans une origine matérielle, mes résulte avant tout d’une série de dysharmonies mentales ou émotionnelles revêtant la forme de pensées, sentiments et actes qui pourraient se définir comme des « défauts » de l’égo ou des tentatives de la personnalité pour échapper à la tutelle de l’Ame, également appelé Etre supérieur. Cette superstructure a pour fonction de guider l’individu vers une plus haute connaissance et vers le bien-être, en particulier grâce à l’intuition. La prévention consiste à détecter ces dysharmonies afin de les corriger à l’aide des fleurs, évitant ainsi la somatisation. Nous pourrions définir cela comme une véritable prophylaxie*.
Cependant le docteur Bach, imprégné d’amour universel, a voulu que son système servît aussi pour le traitement de la maladie somatique, à la souffrance une fois celle-ci déclarée, ou du moins puisse être un palliatif à la souffrance humaine, animale et même végétale. Le développement spirituel, ou, si l’on veut, l’évolution personnelle, faisait partie intégrante de sa conception. L’originalité de ses idées ne cesse aujourd’hui encore de nous surprendre. Joyeuse initiation à la connaissance, que la lecture de cette philosophie exprimée avec des mots simples véhiculant des vérités profondes ! En prime, on y trouve également une exhortation à la sincérité, rayon de lumière dans les ténèbres.
Il faut pourtant admettre que le docteur Bach n’a pas écrit ses portraits floraux pour les thérapeutes, mais plutôt pour Monsieur tout le monde. Il voulait s’adresser à tous, indépendamment de la réceptivité de chacun, ce qui a favorisé une vision de sa théorie simpliste à l’excès. La médecine par les fleurs, depuis plus de 70 en quelle existe, a dépassé les buts que c’était fixer son créateur. Nombre de médecins, naturopathes, psychologues, psychiatres, infirmières, etc.., séduits par les perspectives offertes, l’ont intégrée à leur pratique, contribuant à son approfondissement. »
Dr Ricardo ROZCO, « Fleurs de Bach, savoir les utiliser en applications locales ».
Prophylaxie: *Ensemble de moyens médicaux mis en œuvre pour empêcher l’apparition, l’aggravation ou l’extension des maladies. Larousse.