Le mot de flemme s’entend de plus en plus dans les médias et c’est à se demander si c’est une épidémie et si c’est en relation avec des causes immédiates ou si c’est quelque chose qui a toujours existé ?
C’est avec une petite introspection que l’on va pouvoir éventuellement cerner ce concept de la flemme : est-ce que j’ai la flemme ? est-ce que ça m’arrive souvent ? qu’est-ce qu’on pourrait voir derrière ce mot ? puisque le travail du conseiller en fleur de Bach c’est d’aller voir ce qui se cache derrière les mots…
Lorsque l’on entend le mot flemme, à quoi fait-on référence ?
à de la fatigue ? a-t-on éprouvé un sentiment de découragement devant un obstacle ? se pose-t-on des questions plus ou moins existentielles ?
La question est de savoir pourquoi ai-je la flemme et la flemme de quoi ?
Il faut pourtant se mettre debout le matin, mettre un pied devant l’autre pour « faire » quelque chose et si cette obligation de « faire » nous contraint à entreprendre et à avancer où est le problème ? A priori ce qui est le plus difficile à vivre c’est l’arrêt que ça soit un arrêt momentané (fatigue, lassitude, petits problèmes de santé) ou un arrêt beaucoup plus long (dépression, burnout, bore-out, pb de santé graves) etc….
Qu’est-ce qui nous motive donc le matin pour entreprendre et éventuellement qu’est-ce qui pourrait être un obstacle à notre entreprise ?
Nous allons donc essayer d’analyser ce qui peut se cacher derrière ce mot flemme.
Sommes-nous coutumier du fait d’avoir la flemme ou est-ce un épisode passager de notre vie ? la motivation nous fait-elle défaut ? quel est ce moteur qui va nous animer le matin pour nous réveiller ici & maintenant ? c’est finalement une question beaucoup plus existentielle qu’il n’y paraît : à savoir quel est le but de mon existence ? On voit bien que la société s’enlise dans des débats parlementaires, que le covid est passé par là et que pour beaucoup cela a marqué un temps de pause et de réflexions, que cela a modifié nos habitudes et porté un nouvel éclairage sur nos besoins fondamentaux : plus de temps pour soi, pour nos relations etc..
Il apparaît donc que nous sommes à un tournant de notre société où l’on commence à privilégier le repos, peut être finalement ce droit à la paresse, et que l’argent ne soit plus le moteur qui animait la plupart d’entre nous… (40% des français se sentent plus déprimés qu’en 2020 Etude Fondation Jean-Jaurès : Les Français, l’effort et la fatigue – https://www.jean-jaures.org/wp-content/uploads/2022/11/RapportIfop.pdf )
Dans une perspective de vie heureuse où l’on entreprend, où l’on va bâtir sa vie, où l’on a la vocation de créer une famille, d’avoir un travail etc, la difficulté à l’heure actuelle n’est-elle pas de se projeter ? dans quel état physique vais-je être à l’âge de la retraite à 60 ans, 62 ans, 64 ans ? (notons les différences culturelles : au Danemark certains sont encore conducteurs d’autobus à 70 ans et il ne parlent pas de pénibilité, c’est à se demander si les Français sont des paresseux ou pas ?)
Qu’est-ce que avoir la flemme ?
est-ce mettre un frein justement à cette avidité, à cette soif de vivre et d’ « avoir » ? il semblerait que maintenant l’auxiliaire « être » apparaisse plus fortement qu’avant : on ne cherche pas à avoir mais simplement à être et si possible bien ! Les motivations changent d’axe : Par exemple, 24% des français disent aujourd’hui que le travail est très importants contre 60% il y a 30 ans ! (Etude Jean Jaurès) et cela nous renvoie à une qualité de vie que nous recherchons : prendre son temps, profiter de l’instant présent ici et maintenant, au pouvoir de cette instantanéité qui nous fait prendre conscience que nous avons besoin d’espace, tant intérieur qu’extérieur, pour se recentrer sur nous-mêmes et sur nos propres besoins.
Sommes-nous conscients d’avoir besoin de silence ?
Avons-nous conscience d’être matraqués par les informations quotidiennes, ou avons-nous appris à nous en protéger? quels sont mes besoins et quels sont mes objectifs dans la vie ? Est-ce que je suis dans le bon axe pour réaliser ma petite ou grande mission ? est-ce que je me respecte dans mes choix de vie ? dans ma nature profonde et dans ce que j’ai mis en place au quotidien ? si je doute de cela peut-être que Wild oat m’éclaircira sur le chemin…. Lorsque l’on prend Wild oat, la route s’éclaire comme une piste de décollage lumineuse…
Avons-nous besoin de nous reposer ? de nous poser ?
Être à l’écoute de ses besoins : suis-je fatigué ? si je suis fatigué le meilleur remède contre la fatigue c’est le repos et éventuellement Olive qui va pouvoir nous régénérer dans nos forces physiques et psychiques si nous nous sentons fatigués voire très fatigué ou exténué. Pourquoi en sommes-nous là ? n’avons-nous pas été trop loin dans ma manière de travailler? Est-ce que ce n’est pas notre sens du devoir trop aiguisé qui nous aurait fait tomber dans le travers du « battant » à vouloir coûte que coûte mener à bien notre entreprise ? c’est la fleur de Oak qui pourra nous ramener à l’état d’équilibre : être actif tout en étant dans le respect de notre personne et dans les limites que nous pouvons nous autoriser.
Et pourquoi ne pas regarder peut-être aussi du côté de Rock water si ce n’est pas notre degré d’exigence qui nous pousse à vouloir toujours faire plus et mieux?
A-t-on voulu faire trop de choses à la fois ?
Est-ce que nous sommes découragés par l’ampleur de la tâche : Elm pour prendre du recul, prioriser, reprendre mon souffle et repartir plus allégé. Et si je prends la mesure de l’obstacle que je dois franchir et qu’il y a une forme de découragement, on va concevoir les fleurs de Bach comme des tuiles sur un toit qui vont se chevaucher les unes sur les autres comme une toiture ou un jeu de domino : découragé par la peur de la tâche & si je ne réagis pas, je risque de rentrer progressivement dans un état de déprime, de découragement qui sont les premiers signes éventuellement de quelque chose de plus profond. On glisse donc gentiment vers la Gentiane qui est une forme de découragement qui va pouvoir être stoppé pour retrouver en nous les ressources pour continuer à avancer.
Si nous sommes coutumiers du fait nous pouvons être aidé par Chestnut bud. Car il y a certainement quelque chose à comprendre dans la répétition de ces états de flemme & donc une leçon à apprendre & à intégrer.
Essayons maintenant de comprendre la différence entre avoir la flemme et la procrastination
Le paresseux aura tendance à dire qu’il ne faut jamais remettre au lendemain ce que l’on peut faire faire aujourd’hui par les autres mais ce n’est pas la solution ! la solution est de comprendre que la procrastination est une tendance profonde de la personnalité qui va nécessiter un gros travail sur nous-même et nous avons la chance d’avoir un merveilleux outil qui s’appelle Les Fleurs de Bach pour faire ce travail de raffinage de nos égos, de travailler sur nos tendances qui freinent notre évolution.
Hornbeam aide à nous donner l’élan nécessaire, à nous mettre en action, pour accomplir une tâche définie, à nous donner l’énergie qui est en nous et à laquelle nous n’arrivons pas momentanément à nous connecter. Peut-être pouvons-nous déceler derrière tout cela quelque chose, qui si cela s’avère répétitif & dans un domaine précis, peut ressembler à une éventuelle phobie… comme par exemple la phobie administrative, lorsque je dois me mettre à l’ouvrage pour trier mes papiers et faire mes comptes. Pour ceux qui ont connu les flippers de notre jeunesse une boule va rebondir sur un autre champignon et nous allons aller de fleurs en fleurs et par exemple ici nous allons rencontrer Mimulus pour nous aider à surmonter nos phobies.
Est-ce que on a honte d’avoir la flemme ?
la fleur de Crabe apple va pouvoir nous débarrasser de ce sentiment gênant & nous allons pouvoir trouver peut-être Pine pour la culpabilité de nous trouver dans une situation que l’on ne désire pas et de se sentir responsable de nos échecs ou retards…
Nous voyons à quel point chaque fleur va pouvoir s’adapter à une problématique et avec un système de 38 fleurs uniquement nous pouvons régler tous les aspects d’une personnalité en déséquilibre.
Il faut se souvenir qu’avec les différentes fleurs nous allons pouvoir trouver dans notre introspection ou dans un entretien en fleurs de Bach avec un Conseiller agréé, des millions de possibilités.
Chaque personne étant unique dans sa problématique de flemme n’aura pas forcément les mêmes fleurs que son voisin, qui aura les mêmes « symptômes » ! c’est là la merveille de la thérapie florale, du système d’équilibration émotionnelle qui est simple et en même temps qui est capable d’appréhender toutes nos complexités… par définition nous sommes des êtres tous uniques, complexes, avec des réactions propres devant l’existence. Mais chacun de nous a le choix et la possibilité d’être acteur et cocréateur de sa vie. A nos fleurs!
Virginie Lucet, Conseillère agréée, Formatrice certifiée et Pilote de mes Fleurs de Bach & Jean-Michel Piquemal, Conseiller agréé, Formateur certifié retraité.
Auteur du livre « La vie à pleine Fleurs », disponible dans notre librairie ICI
Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel des soins de santé qualifié pour toute question portant sur un problème de santé. En aucun cas, les Fleurs de Bach ne peuvent se substituer à une démarche médicale, ni remplacer votre traitement médical conventionnel qui doit être impérativement géré par votre médecin traitant.