Portrait de Fabienne Rota, Conseillère agréée à Saubion (40)

LE CENTRE DE L’ETRE ou  LA QUETE DU GRAAL BOTANIQUE par Fabienne Rota

« Me voilà assise, face à cette page blanche. Il m’est demandée de livrer une partie de moi, de mon cheminement, Chemin de Vie, ce CV fleuri, parcours si particulier et unique fait de tâtonnements, de questionnements, d’enthousiasmes, d’élévation mais aussi de doutes, d’ombre et de lumière sur mon utilisation, ma pratique professionnelle et personnelle des fleurs de Bach. Ce CV, expression courante voulant dire « déroulement de la vie » est celui de mes expériences et rencontres avec les fleurs de Bach mais surtout il se doit être le reflet de mon être subtil, composé de mots qui décrivent mon âme et c’est loin d’être un exercice facile. Cette tâche ardue demandée démontre l’attachement des formateurs du centre Bach pour que nous les futurs conseillers, soyons les garants des messages véhiculés sur la méthode d’Edward Bach. Cela est très rassurant car lui-même avait tant cherché à ne laisser que l’essentiel de sa méthode c’est-à-dire la simplicité. « Aucun besoin de sciences ou de connaissances autres que les méthodes simples décrites ici ; et ceux qui auront le plus de bénéfices de ce cadeau que Dieu nous a envoyé seront ceux qui le gardent aussi pur qu’il est ; libre de la science, libre des théories, car dans la Nature tout est simple. » Dr Edward Bach, Les douze guérisseurs et autres remèdes.

Je ressens à cet instant précis le doux privilège d’avoir parcouru ce chemin et d’en être là à chercher mes mots …. 

Je me suis souvent demandé pourquoi m’était-il si difficile de prendre ce temps-là de mise en page, de mise en mot.  Avais-je le droit de me dire que j’avais fini ce cursus ? Mon introspection était-elle suffisante ?

Pourtant il me semblait connaître suffisamment la méthode, les vertus de ces belles 38 fleurs, leurs effets subtils sur mes états d’âmes, sur ceux qui m’entouraient, leur changement, leur guérison et c’était beau à voir et à sentir….

J’avais aussi accepté le processus de mon changement intérieur que j’avais commencé dès mon adolescence, dans ces périodes de vie où nos questions existentielles se démultiplient, où il nous semble impérativement urgent de se changer pour changer le monde, des idéaux en éveil (du moins pour la « fleur vervain » que j’étais déjà à ce moment-là en adhérant à de multiples associations environnementales); pratiquant la méditation transcendantale dès mes 18 ans, hydrothérapeute dans un centre de thalassothérapie à 20 ans puis animatrice de « bébés nageurs » en piscine, j’appris et compris les incroyables conséquences et effets de l’eau sur l’homme. L’eau porteuse de messages comme elle le fait pour transmettre la qualité de la fleur lors de la préparation de l’élixir.

Enceinte à 23 ans de ma 1ère fille, je trouvais alors naturelle de vouloir accoucher dans l’eau, mais à cette époque, difficile de trouver un obstétricien optant pour cette pratique. J’ai donc pendant tout le temps de ma grossesse écrit un livre rassemblant toutes les informations historiques, scientifiques, physiologiques sur l’importance de l’eau pendant la naissance espérant convaincre en tout 1er lieu mon gynécologue accoucheur. Mon corps était devenu un temple dont il fallait que je prenne soin avec douceur et amour pour cet accueil teinté de magie.

Puis ce nouveau statut de parent fut encore plus le déclencheur évident de mes questionnements sur mes comportements face à un être en devenir et j’avais conscience de la responsabilité de son élévation et donc de la mienne. « L’office de parent est un service divin et doit être respecté autant, et peut-être plus que toute autre fonction que nous pouvons être appelés à remplir. Comme c’est un devoir de sacrifice, on ne doit jamais oublier que rien ne saurait être exigé en retour de la part de l’enfant, que cela consiste uniquement à donner, et à donner seul, amour, protection et appui jusqu’à ce que l’âme prenne en charge la jeune personnalité » E.Bach La guérison par les fleurs. 

J’ai mis au monde en février 1987 un petit ange que nous baptisions sous le symbole de l’eau et de la lumière « Flora » (joli signe de l’univers..) et que j’appelais et que j’appelle toujours « Fleur » ; Devenir mère fait pousser des ailes… j’ai créé mon travail autour du monde de l’enfance et j’organisais en 1989, année de la ratification des droits de l’enfant, le 1er Festival de la Petite Enfance de Pau, proposant de nombreuses conférences avec les plus grandes personnalités du monde de l’enfance (psychologue, chercheurs, éducateurs, obstétriciens…) sur différents thèmes, le sommeil, la motricité, le rythme, les albums jeunesse, le jeu, le émotions, …etc.

Passionnée insatiable, je n’ai eu de cesse alors de vivre ma vie en essayant de garder le cap et en voulant rester le capitaine de mon propre bateau sans l’influence des autres comme le disait si bien Edward Bach : « Notre objectif de vie est de servir les ordres de notre moi supérieur, insensibles à l’influence d’autrui ».

Mais il y a parfois des tempêtes dans notre vie au point d’en devenir malade où notre embarcation devient plus fragile soit parce que certains veulent devenir le capitaine de notre propre bateau en saisissant le gouvernail de notre vie ou par influence extérieur qui fait que nous ne sommes plus nous-même, «la fameuse  « persona » décrite par K.Gustav Yung, persona qui vient du grec « proposon » voulant dire « masque »,  cette partie consciente qui contient l’ego, ce masque mis en société que nous portons pour jouer le rôle que nous adoptons dans les différentes situations des relations humaines.

Mais n’est-il pas nécessaire de passer par ces secousses et tempêtes pour rechercher au plus profond de notre être ce retour au calme indispensable pour retrouver notre guérison ? C’est par ces passages obscurs que nous pouvons parfois faire des rencontres salvatrices… Comme ma rencontre avec les élixirs des fleurs de Bach, elle s’est faite dans une période douloureuse, de la perte d’un être cher, où une main bienveillante m’a proposée le complexe Rescue. J’ai vécu un changement émotionnel de l’intérieur si subtilement que rien ne m’a poussée à en parler davantage. Je l’ai vécu c’est tout et géré mon bobo de l’âme du mieux que j’ai pu. Ces fleurs venaient de s’inscrire dans mon corps…

Vers mes 50 ans, période charnière de changement intérieur et de vie belliqueuse, je sens la nécessité lors d’une autre tempête de me former à la sophrologie dynamique parallèlement à mon travail passion de directrice artistique et médiatrice culturelle. Un besoin de revenir à la source, de comprendre le fonctionnement de la conscience humaine et de retrouver l’harmonie. Et c’est en 2009 lors du 2ème module de formation « l’intelligence émotionnelle » que j’ai reçu dans ma boîte mail l’information d’une formation en fleurs de Bach!  Elle se déroulait non loin de chez moi dans les Landes au sein de « la petite école de la forêt ». Cette rencontre avec cette « florithérapie » et son enseignement par Bernard Bellegy reste aujourd’hui l’une des plus bouleversantes de ma vie…

J’ai passé en 2011 le niveau III de conseillère juste trois jours avant de passer mon examen de praticienne en sophrologie dynamique. Dans le même laps de temps je vivais donc une concentration d’apprentissage mélangeant pratique et théorie qui me tendait vers un épanouissement global de ma personne, un chemin vers mon être essentiel comme le décrit si bien dans son livre Karfried Graf Dürckheim :« Le centre de l’être ». Ces deux outils de développement personnel au service des autres me plaisaient particulièrement parce qu’ils visaient chacun l’autonomie de la personne. Nous apprenions à être simplement des guides. Les devises de ces deux formations, six mots si simples mais si puissants à la fois…je les ai fait miennes depuis ce jour :

« RESPONSABILITÉ, AUTONOMIE, AUTHENTICITÉ » pour les sophrologues en sophrologie dynamique

 et 

« SIMPLICITÉ, HUMILITÉ, COMPASSION » pour les conseillers en fleurs de Bach.

Edward BACH dit ceci lors d’un conseil pour la formation de médecins :« La manière de se consacrer à ce travail est de prodiguer une exquise douceur… Tout au plus pouvons-nous, quand nous avons un petit plus de connaissance et d‘expérience qu’un frère plus jeune, les guider tout en douceur…Nous devrions nous efforcer d’être si doux, si calmes, si patiemment dévoués que nous puissions nous déplacer parmi nos semblables comme un souffle d’air ou un rayon de soleil, toujours prêts à les aider quand ils le demandent mais sans jamais les forcer à adopter nos vues ». 

Quel incroyable tact et douceur cet Edward Bach ! Il a une prise en compte de la personne pleine d’humanité. Je pensais que les fleurs de Bach apporteraient un petit plus à ma pratique de Sophrologue praticienne mais je ne savais pas à ce moment-là que ce serait l’inverse qui allait se produire :  les fleurs prenaient une place prépondérante dans mes pratiques et ma transformation intérieur !

Je ne les ai plus quittés depuis et j’ai la certitude qu’elles ne me quitteront jamais.

Mais a-t-on fini un jour l’apprentissage de cette méthode si simple, si mystérieuse et riche à la fois ? Je ne le pense pas. Aujourd’hui encore après toutes ces expériences et retours positifs, de nombreuses années de recherches, de lectures, de formations, de tâtonnements et d’échanges sur les remèdes floraux du Dr Bach, j’ai toujours ce sentiment que ce parcours n’est que le début de l’apprentissage. Il est le tremplin vers une connaissance inépuisable car il s’agit de mieux se connaître soi d’abord pour appréhender le monde de l’autre. Comprendre ce monde végétal encore si méconnu qu’Edward Bach a tenté de divulguer au plus grand nombre et que des chercheurs en biologie tente encore d’élucider est passionnant. Il nous faut toujours reconsidérer la relation entre l’humain et les végétaux. Les questions qui m’intéressent à approfondir, les recherches que j’ai envie d’entreprendre aujourd’hui c’est ce mystère qui entoure « l’esprit des plantes », la notion même de neurobiologie végétale vient de naître… J’ai le besoin aussi de trouver des réponses à mes questions : comment Bach trouvait le végétal dont il recherchait la qualité ? Son intuition était forte comme pour quelque unes de ses 1ères découvertes les fleurs «Impatiens» et « Clematis »..etc mais j’aimerai en savoir plus sur les liens entre le geste, le physique de la plante (ou fleur) et sa qualité. J’ai tant de chose à découvrir. Également ce mystère incroyable autour de « La mémoire de l’eau » ou comment se garde et se transmet le message de la vertu par solarisation ? Ces éléments fondamentaux nécessaires au vivant et indissociables « Air, Terre, Eau et soleil » qu’ont-ils encore à nous révéler ?

Je ne suis qu’une poussière d’étoile et si petite soit-elle, mon intérêt et mes capacités à comprendre, assimiler, intégrer et transmettre ce langage émotionnel reste présent et ne cesse de grandir avec beaucoup de joie depuis ma rencontre avec ces 39 fleurs de Bach. Ce que je sais c’est que mon lien avec le monde végétal a toujours était là depuis ma naissance et je pense même au-delà… Je le ressens au plus profond de moi et avec une grande humilité j’ose l’écrire aujourd’hui : je me sens prête enfin à faire partie de la grande famille du centre Bach et souhaite vivement contribuer à la diffusion de son message : « Notre tâche tient à défendre avec ténacité la simplicité et la pureté de cette méthode. »

…et je me suis enfin trouvée…

« Nous devons nous connaître nous-même et savoir reconnaître la voix de notre âme avant d’essayer d’aider les patients »

EXTRAIT TEXTE TEMOIN – FIN DE CURSUS CONSEILLERE AGREE FLEURS DE BACH – 2011

Fabienne Rota

Conseillère agréée en Fleurs de Bach par le Centre Bach en Angleterre BFRP 

Conseillère Enseignante en Fleurs de Bach et membre actif de LPEFB

Médiatrice culturelle à Pointures40

Sophrologue praticienne en sophrologie Dynamique

fabiennefleursdebach@gmail.com

 06.72.49.65.90 SAUBION 40230

@pointures40

Les fleurs de Bach sont des compléments alimentaires qui ne doivent pas remplacer une alimentation équilibrée et l’avis d’un médecin ou d’un professionnel de la santé si besoin.

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