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Mustard – Moutarde des champs – Sinapis arvensis

“Pour ceux qui sont sujets à des accès de mélancolie ou même de désespoir, comme si un sombre et froid nuage les enveloppait et leur cachait la lumière et la joie de vivre. Il se peut qu’il n’y ait aucune raison ou explication à de telles crises. Dans ces conditions, il est à peu près impossible de paraître heureux ou gai.” Dr Bach

Paix et équilibre intérieurs qui ramènent la joie

 

Cette très belle fleur d’un jaune lumineux envahit parfois les bas-côtés de nos routes au printemps. Les fleurs, petites, forment un bouquet avec un pied très fort aux feuilles d’un vert brillant.

Comment différencier le colza et la moutarde ?

 Le colza a une tige glauque (donc bleutée), la moutarde des champs est bien verte. La différence visuelle est frappante. Autrement, le colza a des feuilles embrassantes et pas la moutarde..

Quelle est la différence entre la moutarde genre Sinapis et le genre Brassica ?

Les sinapis ont des valves des fruits à 3-7 nervures alors que les brassica ont des fruits avec une nervure médiane saillante.

De plus pour Sinapsis Brassica “feuilles basales pétiolées, les supérieures engainant la tige” tandis que pour Sinapsis arvensis: “grandes feuilles inférieures en forme de lyre, feuilles supérieures lancéolées n’engainant pas la tige”.

« MUSTARD est un état qui souvent pose des difficultés à la personne qui le traverse. D’un seul coup, ou presque, sans que quoi que ce soit ait pu l’annoncer, on se sent plonger dans un état de tristesse de plus en plus forte. Sentiment d’inutilité, de “déprime” aussi inattendue qu’injustifiable, mélancolie, impression de vide, d’incapacité, manque de force physique et morale, envie de pleurer, de se cacher, on voudrait pouvoir se protéger. C’est le coup de cafard, le “spleen”, contre lequel il semble impossible d’agir. La vie perd toute gaieté, elle peut perdre tout intérêt d’où parfois, pour certaines personnes très fragilisées, un risque majeur.

La grande difficulté de cet état est qu’il n’y a apparemment aucune raison logique à cette descente. Tout allait bien, on a tout ce qu’il faut pour être tranquille. De l’extérieur, on donne l’impression de “faire du cinéma” ce qui rajoute encore au malaise car on ne sait pas parler de ce qui n’a pas de raison d’être. “Qu’est-ce qui m’arrive? Il faut que je me secoue…” mais on n’y arrive pas. L’encouragement d’un ami, la sollicitude peuvent même être vécus comme des formes d’agression tant on se sent frêle. Le nuage noir est bien accroché dans le paysage intérieur et rien ne semble pouvoir le dissiper.

Enfin, avec un peu d’effort, on se rend compte que cette sensation est connue, qu’elle a déjà été vécue, peut-être pas toujours avec la même intensité, mais ce côté ” dépressif” fait régulièrement son apparition. MUSTARD a une dimension cyclique. De fait, ce vilain passage va avoir une fin, mais rien ne peut indiquer quand ni pourquoi. Là encore, il est très désagréable d’avoir l’impression d’être balloté, comme si quelque chose nous enfonçait la tête sous l’eau et nous ramène à l’air libre quand bon lui semble. A la sortie de cette épreuve, on retrouve la lumière, le goût de la vie, la gaieté sans avoir compris ce qui était en jeu.

Les femmes admettent assez facilement, plus facilement que les hommes, avoir vécu cet état. Son aspect cyclique, sombre et froid, évoque souvent des images de gouffre lié aux profondeurs de l’eau. Tout se passe comme si nous devions faire face à quelque aspect caché et secret de notre existence, comme si quelque chose de nous essayait de remonter à la surface pour pouvoir être exprimé, mais nous ne savons pas ce que nous devons en faire. Léon Renard (cf. son livre “La Médecine de l’Ame du Dr Bach “) affirme que l’âme de l’individu “en est arrivée à un stade où elle souhaiterait participer beaucoup plus à l’existence de la personne”. L’état Mustard serait selon lui la résurgence de zones sombres de notre identité, zones qui ont besoin de recevoir de la lumière apportée par l’âme.

Mechthild Scheffer parle d’un besoin de rapprochement entre l’ego et son âme, ce besoin met en valeur les zones d’ombre abandonnées par l’âme suite aux choix de l’ego. Tout cela semble converger. D’une façon générale, MUSTARD permet de réintroduire la lumière de la joie et la gaieté dans toutes les circonstances de la vie, même dans les moments les plus sombres. Les heures difficiles deviennent des sources d’expérience qui nous rendent plus sensibles encore à l’appel de notre moi supérieur. Mechtild Scheffer parle de “désirer son âme tel un amant”.

François Deporte, dans Fleurs et Lumière N°29 – Décembre 2000

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