Beech, voir le beau en toute chose…

 

“Pour ceux qui éprouvent le besoin de voir plus de bien et de beauté dans tout ce qui les entoure, et quoiqu’il puisse se révéler beaucoup de mauvais, savoir discerner le bien qui gagne peu à peu. Ceci afin d’être plus tolérants, plus indulgents, plus compréhensifs en ce qui touche les différentes voies empruntées par tout individu et toutes choses pour atteindre à la perfection finale.” Dr Bach

« Tolère les autres points de vue que les siens, devient indulgents pour les fautes qu’ils remarquent, ouvre son esprit, accueille la différence avec bienveillance, acceptent de voir le beau et la perfection en toute chose ».

Extrait de « Soigner ses enfants avec les fleurs de Bach » de Nathalie Auzeméry, Naturopathe, Conseillère agréée et formatrice certifiée par le Centre Bach, conférencière et auteure de plusieurs ouvrages sur les fleurs de Bach. Retrouvez ses activités sur son site www.gueristoitoimaime.com  & sa chaîne Youtube

Beech : La Fleur de la tolérance. Le potentiel positif selon Mechthild Scheffer : Pénétrante vision intellectuelle. Discernement et jugement saint. La critique devient constructive et tient compte de la sensibilité des autres. On peut accepter soi-même une critique. On tolère les personnes hors normes avec leur force et leur faiblesse. Derrière le négatif, on sait reconnaître les potentialités positives. Devise positive selon Mechthild Scheffer : J’accepte ce qui vient. Je suis prévenant. Je vois la chance d’évolution. Extrait de « Manuel Complet des quintessences florales du Dr Edward Bach » de Mechthild Scheffer.

Beech est l’élixir qui aide à accepter autrui et à respecter des conceptions différentes des nôtres. Au lieu de critiquer, on se met à la place de l’autre et on est capable d’imaginer à quoi ressemble son existence. On condamne moins spontanément et on félicite plus facilement. Même le plus négatif des caractères Beech a en lui la capacité de reconnaître le bien-fondé de valeurs et d’idées qui ne sont pas les siennes. Cette fleur permet d’exploiter ce potentiel et évite de tomber dans le piège de la désapprobation immédiate.” Stefan Ball, Co directeur du Centre Bach, dans Le guide des Fleurs de Bach, Larousse.

Photo de Julian Barnard – Cartes de Julian Barnard 

SUR LES TRACES DU DR BACH ET DE SES FLEURS par Julian Barnard

Avec le remède suivant le Hêtre – on continue à se plaindre des circonstances de vie. Il est indiqué pour l’intolérance, l’esprit critique, les reproches. « Pour ceux qui éprouvent le besoin de voir davantage de bien et de beauté dans tout ce qui les entoure. » Bach, comme d’habitude, II atténue la description. Mais il fait bien remarquer que c’est un autre remède pour ceux qui observent le monde mais n’aiment pas ce qu’ils y voient. Comme pour les personnes Saule (Willow) qui condamnent les autres pour leur malheur, les personnes Hêtre critiquent le monde alentour pour ses imperfections. Elles ont l’esprit critique. La vie pour elles pourrait être assez agréable si seulement elles se concentraient moins sur ce qu’il faut corriger. « Bien que beaucoup de choses semblent mal » disait Bach, elles ont besoin «de pouvoir voir le bien grandir à l’intérieur.» Mais c’est un remède pour les personnes critiques, non pas les personnes critiquées. Si justifiée que soit la critique, l’état de Hêtre limite et restreint la joie de vivre et donc la vitalité, ce qui amène la mauvaise santé.

Pour trouver un remède pour l’état d’esprit Hêtre, Bach a dû savoir clairement ce que ces personnes ressentent vraiment ; qu’est-ce qui les conduit à cet état? Les personnes Hêtre ne sont pas exactement dominantes mais elles développent une envie de supprimer la liberté que les autres ont de s’exprimer. Là encore ce n’est pas un type d’âme mais un état qui se construit au fil du temps à cause d’un dégoût réactif de quelque chose – et qui est exprimé par « la vie ne veut pas faire ce que je veux donc je cri tiquerai tout et tout le monde pour montrer à quel point tout cela est faux.»> Cela s’exprime dans le fait de redresser le tumulte naturel de l’expérience, de rechercher l’exactitude, l’ordre et la discipline; dans la norme étroite du perfectionnisme; dans l’attention pointilleuse et minutieuse portée à la propreté et au détail. Tout est tourné vers la forme extérieure parce que la personne est mécontente intérieurement.

A la fin de l’année, quand Bach eut trouvé le dernier des Dix-neuf nouveaux remèdes, il classa tous les trente-huit remèdes en sept groupes. Il mit le Hêtre dans le groupe Souci excessif pour le bien-être des autres avec Chicorée, Verveine, Vigne et Eau de Roche. Le point commun entre ces cinq remèdes est leur insatisfaction par rapport aux circonstances extérieures de la vie et leur sentiment de supériorité par rapport aux autres. Dans chaque cas cette vision détourne l’attention du vrai problème : les individus eux-mêmes. Ceux qui n’ont pas d’estime d’eux-mêmes trouvent difficile d’accorder de la valeur et d’honorer les autres.

Katz et Kaminski dans leur Répertoire des élixirs floraux indiquent que le Hêtre souffre d’:

« …un sentiment intérieur d’infériorité et d’une hypersensibilité qu’ils projettent sur les autres. Très souvent ces personnes ont grandi dans un climat de critique et de dures attentes et ils se sentent donc très vulnérables et très insécures intérieurement. Mais ils apprennent à s’en tirer en condamnant les autres au lieu de se guérir eux-mêmes. »

Il se peut que Bach lui-même ait grandi dans ce climat de critique et de dures attentes son père voulait qu’il intègre l’affaire familiale – aussi c’était peut-être un état d’esprit familier. On peut imaginer qu’il ait reconnu le problème et qu’une fois de plus il ait eu recours à sa marche méditative en quête de la fleur, l’arbre ou l’endroit qui apaiserait ces dures pensées et le ramènerait à être :

« Tolérant, indulgent et compréhensif des différentes façons que tous les individus et toutes les choses ont de travailler pour atteindre leur propre perfection finale. »

Les Wittenham Clumps se trouvent à un mile et demi au nord-est de Sotwell. Un célèbre groupe de collines couvertes de Hêtres y montent la garde près d’un fort datant de l’Age de Fer. A quelques miles de là, sur l’autre rive de la Tamise vers l’est se trouvent les hêtraies des collines Chiltern. Quelle que soit la direction, Bach a dû pénétrer dans une hêtraie-type, ce qui est, selon certains, comme entrer dans une cathédrale, tellement il y a de silence et de calme. Pour faire complètement l’expérience de la sérénité du Hêtre, mettez-vous dans une hêtraie. Là, les grands troncs lisses se dressent comme de sveltes fûts jusqu’à la canopée de feuilles en forme de voûte. Des traits de lumière verts à cause des jeunes feuilles translucides, brillent dans les ailes ombragées, tapissées d’un fouillis de feuilles brunes sèches des précédentes années. La dentelle délicate du haut toit de branches est si complète que les autres plantes sont privées de lumière. A la lisière du bois, des ronciers, des houx et des noisetiers peuvent survivre mais même ici, les branches de Hêtre qui balayent le sol font obstacle au soleil.

Dans l’état de Hêtre une personne est isolée, solitaire et coupée des autres. La critique et l’intolérance repousse. C’est la même chose avec les hêtres. Edward Step fait remarquer «c’est un concurrent puissant pour les autres arbres, et si on les laisse mener leur propre bataille tout seul, le hêtre sera le vainqueur.» 16 Evelyn notait aussi cela et disait que dans un bois mixte de chênes et de hêtres, le hêtre dominerait et finirait par prendre complètement le dessus. On dit que le hêtre a «la mauvaise réputation de symboliser l’ambition égoïste, l’ambition d’un prince de la forêt, rival du monarque chêne» – le bon vieux chêne anglais, toujours populaire. Boulger poursuit «le sol bien drainé dans lequel [le hêtre] se délecte, est on ne peut plus drainé par lui si bien qu’il a un pouvoir manifeste d’occuper le sol contre les autres espèces….»  Ou, comme dit Mitchell, <

Qu’est-ce que cela nous dit des personnes Hêtre et de l’espèce du même nom ? Chacun des remèdes de la série des Dix-neuf nouveaux illustre une des manières de lutter avec le monde. Ici, l’insécurité personnelle amène les autres personnes à être repoussées par la critique tout comme les hêtres empêchent les autres espèces d’entrer dans leur espace de croissance. Cette domination, comme celle de l’Impatiente (page 51), évoque une sorte de vulnérabilité – le hêtre ne peut pas tolérer la compétition et le rude jeu de la vie et fait obstacle à toutes les autres espèces. Bien qu’elles aient l’air fort et confiant, les personnes Hêtre sont sensibles et vulnérables (ce qu’indiquent les poils doux qui protègent les feuilles en train de s’ouvrir). Le hêtre a une emprise superficielle sur la terre : les racines se déploient sur le sol (souvent au-dessus du sol) et pénètrent rarement en profondeur. D’un coup de vent, le hêtre peut se retourner et son grand plateau de racines plates être arraché de la terre. C’est une image inconfortable pour un arbre physiquement prospère et pourtant superficiel. De même, les critiques des personnes dans l’état Hêtre portent sur des sujets superficiels : ce n’est pas un état profond.

Les fleurs de Bach ne nous en disent guère plus, Les fleurs mâles et femelles se trouvent sur le même arbre. Les mâles suspendus comme des pendentifs. Les femelles apparaissent tout au bout de la branche comme un petit nid de pointes rêches et antipathiques. Le Hêtre forme une noix à l’intérieur d’une enveloppe barbelée. Elle est nourrissante mais moins utile que les glands. On pourrait donc supposer qu’il y a un intérêt à vivre dans l’état Hêtre et du bon dans la critique. Mais ce n’est pas d’un grand intérêt pour l’ordre des choses.

Les feuilles, joliment plissées, s’ouvrent comme un parasol parfait ou un éventail symétrique. Les bourgeons de feuilles sont longs et minces comme un doigt pointé qui accuse.

L’écorce lisse de l’arbre ne présente qu’une ride occasionnelle comme un bas qui plisse. Si on regarde l’aspect positif, l’aspect tolérant, compréhensif du remède ne se distingue pas facilement dans les détails de l’arbre. Le hêtre nous pousse plutôt aux extrêmes de l’expérience afin que nous passions du négatif au positif comme la lumière et l’obscurité dans une hêtraie.

Extrait de «  Sur les traces du Dr Bach et de ses Fleurs » de Julian Barnard, disponible dans notre librairie spécialisée

Les Fleurs de Bach sont des compléments alimentaires. Un compliment alimentaire ne doit pas remplacer une alimentation équilibrée, variée et un mode de vie sain. Tenir hors de la portée des jeunes enfants. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée.

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