Pauline, la bavarde: L’enfant en état négatif de « Bruyère »

Pauline, la bavarde

L’enfant en état négatif de « Bruyère »

« PAULINE a cinq ans et elle partage sa table de classe avec cinq autres enfants. En Grande Section de Maternelle, les enfants apprennent à tracer les lettres, d’abord les majuscules d’imprimerie, puis les lettres << en attaché ».

MOL, JE… BLABLABLA…BLABLA.. BLABLA !

Pauline est extrêmement soigneuse dans son travail et ses lettres sont superbes mais, la plupart du temps, elle n’a pas encore commencé quand certains ont déjà fini. « Pauline, arrête de bavarder et mets-toi au travail >>> “Oh, oui, maîtresse, tu sais, c’est Papa qui m’a attaché les cheveux ce matin. Maman, elle était déjà partie à son travail et Papa, il ne trouvait pas mes barrettes, alors il a pris un élastique… Mais, il me tire les cheveux. Tu veux bien me les rattacher? >>

La maîtresse s’exécute et, les cheveux rattachés, re voie l’enfant à son travail.

Celle-ci, tire sa chaise avec soin, prend son crayon et trace

le premier << a». Puis, elle se tourne à demie vers sa voisine. << Tu as vu, Nina? J’ai mis mon nouveau bracelet. Celui que j’ai eu à mon anniversaire. Il est beau, hein? Il est en argent. C’est ma mamie qui me l’a offert. Mon papi, il dit que je suis trop petite pour un bracelet en argent, que je risque de le perdre à l’école, mais Mamie… >>

«Pauline, regarde, il est bientôt l’heure de la récréation, il faut que tu finisses les « a». Et, toi, Nina, tu n’as pas fini, non plus! », intervient la maîtresse.

Nina écoute les bavardages de sa voisine en hochant la tête. Elle n’arrive pas à placer un mot et quand la maîtresse la rappelle à l’ordre, elle se précipite sur son crayon pour achever l’écriture. Pauline, sans se laisser démonter, boucle ses lettres jusqu’à la dernière.

Dans les vestiaires, Pauline se prépare à enfiler calmement son manteau tout en racontant ses dernières aventures à sa copine Marion :

<< Moi, tu sais, mon papa, il adore cuisiner, alors, pour le petit déjeuner, je prends toujours des petits gâteaux. Ceux que je préfère sont à la noix de coco. Au chocolat, j’aime bien aussi… >>

Marion tente de prendre la parole:

<< Moi aussi, j’aime bien… >>

Mais Pauline ne l’écoute pas.

«Mais oui, mais mon Papa a dit que pour Noël, il ferait des petites meringues pour la classe… Bla, bla, bla… » << Attends-moi, Marion !!! »

Marion, lasse du monologue de Pauline a fini de s’ha biller et a rejoint d’autres copines dans le rang laissant la bavarde toute seule. Celle-ci sans hésiter se rapproche de la maîtresse :

<< Maîtresse… >>

« Qu’est-ce que tu fais seule? Va jouer avec tes copines, Pauline » lui suggère une maîtresse. << Elles veulent pas que je joue avec elles… » Et l’on sent une pointe de tristesse et de désarroi dans sa voix.

Pauline est une petite fille attachante mais c’est un vrai moulin à paroles. Elle a toujours quelque chose à raconter sur sa vie : « Moi, je… » Quand elle a un petit bobo, elle explique son ressenti avec profusion de détails à tous ceux qui passent à sa portée. Elle a besoin de parler d’elle constamment, s’accroche aux autres enfants et finit par les lasser.

Pour elle, à part le fait que ses bavardages nuisent à la rapidité de son travail, ce qui n’est pas bien grave en Grande Section de Maternelle, ce sont les relations sociales avec ses pairs qui risquent surtout d’être perturbées. Son attitude éloigne les copains et souvent, on la voit seule en récréation, ce qu’elle ne supporte guère. Elle se rapproche alors des adultes.

Sur son bulletin scolaire, on retrouvera, d’année en année, << élève bavarde », « trop de bavardages».

À l’école élémentaire, quand les bavardages vont, à la longue, perturber le travail de Pauline, comme ils perturbent celui d’Aurélie, la petite blonde de CE2 que nous avons vue dans le prologue, et influer négativement sur son bulletin scolaire, les enseignants lassés de la rappeler à l’ordre continuellement ne pourront que la changer de place pour tenter d’endiguer ses flots de parole peu discrets. Au collège, l’enfant, plongée dans ses bavardages, ne sera pas attentive aux informations données par les professeurs et les difficultés s’accroîtront.

Les Fleurs conseillées

Pour les enfants qui, comme Pauline et Aurélie, sont trop centrés sur eux-mêmes et sont sans cesse à la recherche de quelqu’un à qui parler de leurs affaires personnelles, c’est une Fleur du groupe « Solitude» qui va harmoniser leurs émotions: « Heather », (Bruyère).

Pauline et Aurélie ne bavardent pas pour les mêmes raisons qu’Alban, l’enfant « Impatiens », elles ont besoin de l’attention et de la disponibilité de leur entourage pour se sentir exister. “Heather” va atténuer leur besoin d’attirer l’attention sur elles et leur permettra d’écouter aussi les autres.

Leur anxiété latente et leur peur de la solitude diminueront. Elles développeront des capacités d’empathie qui feront d’elles des personnes compréhensives, sécurisantes, appréciées de tous. Rassurées, elles pourront se concentrer sur leur travail scolaire qui ne s’en portera que mieux! »

Extrait de Mieux vivre l’école avec les Fleurs de Bach de Françoise Quencez, disponible dans notre librairie spécialisée ICI

Françoise Quencez est professeur des écoles et Conseillère agréée en Fleurs de Bach. Elle vit en Saône-et-Loire.

Infos & détails des Stages d’automne organisés par Françoise QuencezICI

Pour prendre RDV pour un conseil en Fleurs de Bach avec Mme Quencez :

francoisequencez@gmail.com

téléphone: 06.23.31.17.68

Illustration Caro-lyn : https://www.facebook.com/carolyn.manga

Les Fleurs de Bach sont des compléments alimentaires. Un compliment alimentaire ne doit pas remplacer une alimentation équilibrée, variée et un mode de vie sain. Tenir hors de la portée des jeunes enfants. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut