La dernière année d’Edward Bach de janvier à novembre 1936

« Bien que le Dr Bach soit encore très fatigué et affaibli par l’activité des 6 derniers mois, il n’a pas souvent l’occasion de se reposer. Les malades viennent toujours plus nombreux et le maintiennent, lui et ses assistants, en pleine activité : beaucoup viennent pour apprendre à utiliser les remèdes floraux et du courrier parvient du monde entier, de gens qui obtiennent d’excellents résultats.

Cela le remplit de satisfaction, car l’objectif de tout ce travail de recherche a été de découvrir des remèdes et un système thérapeutique que chacun pourra employer, qu’il ait des connaissances médicales ou non. Il est fermement convaincu que la guérison des malades ne doit pas être placée entre les mains d’un petit nombre de personnes, mais que c’est le droit de ceux qui souhaitent rendre service en cas de maladie.

Aussi, lorsqu’en janvier 1936, il reçoit, provenant du Conseil de l’ordre des Médecins, un avis renfermant un paragraphe incisif concernant l’emploi d’assistants non diplômés, il décide de rappeler au Conseil ses vues sur la question. Cela lui serait égal si on décidait de le radier de l’Ordre ; en fait, il accueille plutôt favorablement cette éventualité, car il souhaite être reconnu comme herboriste et il se définit toujours comme tel. Il déclare qu’il continuera à enseigner aux gens comment se guérir par eux-mêmes.

Le 8 janvier 1936, il écrit et envoie la lettre suivante :

A Monsieur le président du Conseil de l’ordre des Médecins.

Cher Monsieur,

Suite à la réception de l’Avis du Conseil à propos de mon travail en compagnie d’assistants non diplômés, c’est uniquement par déférence que je vous informe que je travaille avec plusieurs d’entre, et que je continuerai à le faire.

Comme j’en ai informé le Conseil précédemment, je considère que c’est le devoir et le privilège de tout médecin d’enseigner aux malades et aux autres comment se guérir eux-mêmes. Je laisse à votre entière discrétion la suite à donner à l’affaire.

Ayant démontré que les herbes des champs sont si faciles à employer, et si merveilleusement efficaces dans leur action curative, j’ai abandonné la médecine classique.

Veuillez agréer, Monsieur, mes sentiments distingués.

Edward BACH

Il s’attend bien à ce qu’un retour son nom soit radié de la liste des médecins ; cela signifierait que lui et ses assistants ne pourraient plus visiter les malades à domicile mais ça n’a pas grande mais ça n’est pas d’une grande importance, car il s’est aperçu que les patients qui tirent le plus grand profit du traitement sont ce qui font l’effort de venir le voir.

Le jour même, il envoie également une copie de cette lettre, accompagnée d’explications, à chacun de ses assistants non médecins, répartis dans le pays :

 « Ci-jointe la copie d’une lettre envoyée ce jour au Conseil de l’ordre des Médecins, ce qui aura d’ici peu pour conséquence d’interdire à quiconque d’entre nous de faire des visites à domicile. Les malades devront venir nous voir, ou bien les parents ou les amis devrons-nous écrire le cas. Nous savons que c’est très salutaire, car ce sont ceux qui font un effort qui se rétablissent. C’est le type de malade qui, par le passé, ont relevé le défi d’une longue attente, parce que l’affluence était telle que c’était le seul moyen de rencontrer un guérisseur. »

 Après avoir envoyé ces lettres, il oublie tout de l’affaire à la faveur du rythme de travail qui augmente. Les semaines et les mois passent, mais aucune réponse ne vient du Conseil de l’ordre des Médecins, pas plus qu’il ne reçoit de nouvelles de ses membres.

Pendant l’été 1936, il commence la rédaction du manuscrit de la 3e édition de son livre qu’il nomme « Les 12 guérisseurs et autres remèdes », et celle-ci est éditée en septembre de la même année.

 Il prend une peine infinie à réviser les descriptions de 19 premiers remèdes ainsi que celles des autres d’une manière aussi simple que possible, jusqu’à ce qu’il soit certain de ce que tout un chacun puisse en comprendre la signification et reconnaître les profils qu’il a dépeints.

Une fois le manuscrit envoyé aux éditeurs, il se met à rédiger un article à propos de la méthode de traitement et de prescription des remèdes floraux, et dont le titre est « Les plantes guérisseuses », car il sent que le meilleur moyen d’étendre la connaissance des remèdes au grand public est de faire une tournée de conférences. Il a prévu que lui et son équipe d’assistants iront de ville en ville pour prendre la parole, et il donne lui-même la première à Wallingford, la ville voisine, le 24 septembre 1936 soit le jour de son 50e anniversaire.

Vers la fin du mois d’octobre, ses forces commence à décliner sérieusement :  son corps, qui jusqu’ici lui a été si fidèle, ne supporte plus l’effort physique, et il est contraint de garder le lit.

Mais il ne s’arrête pas de travailler ; sous sa direction, ses 3 assistants s’occupent de son abandant courrier, donnent des conférences dans les villes et villages et prescrivent des remèdes aux malades.

Il a formé son équipe avec un soin tout particulier, car maintenant que son travail de recherche et de découverte des plantes, ainsi que celui qui consistait à perfectionner la nouvelle méthode de traitement, son accomplis, il souhaite leur en confier l’application, ainsi qu’à ceux qui, éparpillés dans le monde entier, emploie déjà ses remèdes floraux.

Il peut dès lors consacrer tout son temps et toute son attention à sa future tâche, car il sait qu’il doit faire d’autres découvertes en rapport avec la guérison de la maladie. Il n’a encore aucune idée de ce en quoi elle consistera, ni si elle doit être accomplie sur terre ou sur un autre plan.

Pour lui, la vie est un courant continu :  un flux ininterrompu par ce que nous appelons à la mort, qui annonce seulement un changement d’état ; et il est convaincu que telle œuvre ne peut-être accomplie que sur terre, alors que la réalisation de telle autre nécessite certaines conditions d’ordre spirituel.

Son étonnante vitalité, sa faculté de prendre à la légère toutes ses souffrances, sa gaieté sans bornes et son intérêt pour tout incitent ceux qui l’entourent à espérer qu’il se rétablira bientôt, mais il s’affaiblit progressivement. Un moment, un mieux temporaire se manifeste et il commence à retrouver son appétit est ces forces, mais cette courte rémission ne dure pas et le soir du 27 novembre 1936 il meurt dans son sommeil.

Sa vie a été courte, mais pendant ces 50 années, il a travaillé sans cesse, tendu vers un seul but : trouver un moyen pur et simple de guérir les malades. Alors, ayant accompli tout ce qui lui était possible d’accomplir sur terre, il a volontiers abandonné son corps physique afin de poursuivre sa tâche sur un autre plan, satisfait de savoir que ceux qui l’ont entouré ne ménageront pas leurs efforts pour faire connaître les plantes guérisseuses.

Toute sa vie a été une vie de service et de don de soi. Sa générosité était telle qu’il ne laisse que peu d’affaires personnelles ; comme vêtements, il avait à peine plus que ceux qu’il portait, car il a donné tous les autres. D’’argent, il avait juste un peu plus de 50 livres, reliquat d’un héritage récent, qu’il avait prévu de consacrer à l’élargissement du champ de ses activités.

Il a toujours été fidèle à son habitude de détruire toutes les notes prises au cours de ses recherches dès qu’elles s’achevaient et que le résultat était publié. Il avait le sentiment ainsi qu’aucune explication discordante n’embarrasserait le débutant : son but était de faire de la guérison de la maladie une chose simple, et d’évacuer ainsi la crainte présente dans les esprits à la pensée de la maladie.

Il avait coutume de dire : « Je veux faire en sorte que ce soit aussi simple que ceci :  si j’ai faim, je vais chercher une laitue dans le jardin, si j’ai peur et que je suis malade je prends une dose de Mimulus ».

Nora Weeks, son assistante, « Les Découvertes médicales d’Edward Bach, Médecin » p.111-114.

Photo: Centre Bach, le salon du Dr Bach, 2018, Virginie LUCET.

Nota: Les Fleurs de Bach ne sont pas des médicaments, pour tout problème de santé veuillez consulter un professionnel de la santé.

N’hésitez pas à consulter un Conseiller agréé pour le choix judicieux et efficace de vos Fleurs. La carte de géolocalisation est disponible en page d’accueil.

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