Plaidoyer pour l’ajonc et le coquelicot, Lann et roz coq
Chers amis des Fleurs,
Je viens en cette saison magnifique vous souhaiter d’être, encore et toujours plus, touchés par la vibration infinie des fleurs. Qu’elle vous protège de la résignation et du pessimisme !
En début d’année 2019 je me sentais désespérée par l’inconscience de l’espèce humaine à perpétuer un modèle de développement qui agresse si brutalement la vie.
Il faut dire que le constat global est sidérant : déforestation massive, élevage industriel, océan de plastique, augmentation des cancers, pollution électromagnétique, disparition de tellement d’espèces…
Difficile de croire encore que les choses peuvent changer, quand on assiste depuis des années à une destruction croissante de nos écosystèmes.
En mars j’ai pris le chemin des fleurs, comme à chaque fois que m’envahit la désespérance.
Dès que j’emprunte le GR34, l’espoir revient toujours très rapidement. (Essayez-vous verrez !)
En toute saison il me réconforte, et c’est ce qui s’est passé à nouveau cette fois-ci.
Tout autour de moi ce n’était que buissons et buissons d’ajoncs, serrés les uns contre les autres.
Impossible d’imaginer la Bretagne sans l’or des ajoncs !
Qu’il vente ou qu’il neige, qu’il tonne ou qu’il pleuve, les ajoncs sont en fleurs.
La légende raconte que Dieu réalisa le genêt. Le Diable tentant de l’imiter ne sut faire qu’un tas d’épines. Attristé, Dieu décida qu’en compensation celle plante fleurirait toute l’année. L’Ajonc était né. Lann (en breton), a longtemps été une base de notre agriculture car il servait aussi bien de petit bois que de litière et nourriture pour les chevaux.
Au fur et à mesure que j’avançais, la puissance de Lann, Gorse (en grand breton) s’est imposée à moi. La beauté des fleurs révélée par le soleil resplendissant de mon pays m’a subjuguée. En plein cœur elle m’a touchée et l’espoir m’est revenu.
Celui de croire au changement, celui de choisir un chemin en accord avec mon être profond et ce bain généreux de Gorse m’a guidée vers l’expérience d’un renouveau.
Telle est l’indication de Gorse :
« Pour ceux qui vivent le désespoir le plus total. Ils ont abandonné l’espoir qu’il y est encore quelque chose que l’on puisse faire pour eux. Ils se peut qu’ils essaient différents traitements, lorsqu’on les convainc, ou lorsqu’ils veulent faire plaisir à autrui, tout en faisant valoir à leur entourage qu’ils n’ont que peu d’espoir d’être soulagés »
« Dans un tel état, il n’est aucun traitement qui puisse être source d’amélioration s’il n’est accompagné d’une réémergence de la volonté de vivre, nous ne pouvons espérer le mieux-être que lorsque la force vitale s’est régénérée. » Edward Bach
Ainsi par son éclat, son odeur, la fleur de l’ajonc nous donne toute l’énergie lumineuse du soleil qu’elle porte si magnifiquement en elle.
Les fleurs de Bach sont là surtout pour apporter de la lumière à notre corps de lumière ; car n’oublions pas que nous avons plusieurs corps à nourrir. Nous sommes des êtres d’énergie et l’énergie est dirigée par notre esprit.
Le Printemps est associé au renouveau, l’être humain retrouve sa vitalité, un regain d’énergie et on assiste à un éveil de l’imagination, une ouverture au changement. Ca pulse, ça pulse ! C’est la croissance, la renaissance. Allons-y ! Comme Greta Thunberg engageons-nous avec force et radicalité ; ainsi notre arbre bien enraciné pourra traverser aisément les cycles de la vie.
La colère du Printemps a besoin d’être reconnue, toute la nature veut être identifiée.
Alors, grâce à, ces fleurs sauvages, et comme elles, je suis entrée en résistance. Certaines sont devenues rares, voire même ont disparu. Sur le sentier côtier, Lann m’a soufflé, qu’il était encore temps de faire quelque chose.
Sauvons les fleurs parce que les fleurs soignent nos esprits. Gardons confiance, tout peut changer à tout moment, basculer, se rééquilibrer, par l’Amour. La beauté des fleurs c’est l’Amour, c’est l’essentiel, le sens, la direction. C’est tellement simple : sauvons les Simples !
Comme nous l’a si bien transmis le Docteur Bach, seule la Nature guérit. Tout est à l’intérieur de soi comme les fleurs nous l’apprennent. Elles nous montrent le chemin jusqu’à nous, nous relient à notre âme et alors tout devient possible.
C’est pourquoi j’ai choisi de soutenir « l’Appel aux coquelicots », mouvement citoyen contre les pesticides. Le coquelicot, roz ki (rose du chien) ou roz coq (roses du coq) n’est pas une fleur de Bach mais une fleur sauvage tellement belle qu’on ne peut qu’admirer l’énergie qu’elle met pour survivre. Alors soutenons-la, en affirmant tous ensemble que « NOUS VOULONS DES COQUELICOTS».
Merci à vous d’aller voir ce mouvement www.nousvoulonsdescoquelicots.org.
Nous devons pousser pour le changement et cette façon-là me plait bien, c’est le Printemps ! ACTION !
C’est notre devoir de protéger toutes les fleurs sauvages ; je sais que vous serez nombreux à m’accompagner dans ce sens.
« C’est seulement parce que nous avons abandonné les voies de la Nature pour celles de l’homme matériel que nous souffrons ; et nous devons y revenir pour être libéré de nos épreuves. Par les voies de la Nature la maladie n’a pas de pouvoir ; toutes peurs, dépressions, désespoirs peuvent être repoussés. Il n’y a pas de maladie qui soit incurable. » Edward Bach
Béatrice Amouriaux,
Conseillère agréée Fleurs de Bach
Praticienne de la guérison