Connaissance de soi et évolution personnelle par JM PIQUEMAL

« Dans ma vie de « patient », j’ai toujours voulu privilégier – dans le choix de mes thérapeutes – leur niveau de conscience plutôt que le ou les outils qu’ils utilisaient.

 

Un outil n’est pas grand’ chose sans une main experte pour le manier.  La compréhension de l’autre, sans sa problématique nommée ou non, implique un niveau de connaissances, un savoir qui a nourri notre intellect et donc aussi l’intellect de tout thérapeute en relation d’aide.  Mais cela est-il suffisant ?  Dans quel processus de transformation, d’évolution, d’ouverture de conscience, l’aidant le guérissant, le thérapeute, le pédagogue se sont-ils impliqués ?

 

Autant je peux concevoir un médecin psychiatre qui n’a jamais fait usage personnel de tranquillisants, neuroleptiques ou somnifères, autant pour ma paroisse en tout cas, je ne peux concevoir un Conseiller en fleurs de Bach qui ne soit pas lui-même le sujet et l’objet de l’expérimentation de la thérapie florale.  Christian-Samuel Hahnemann (Organon 14.1) dit « qu’on n’est jamais certain d’une chose tant que l’on ne l’a pas éprouvée soi-même ».

 

On ne peut pas bien conseiller des Fleurs de Bach si on n’en a pas expérimenté les bienfaits sur soi.  Le Conseiller est avant tout un utilisateur de Fleurs de Bach pour lui-même car dans sa cohérence il s’inscrit dans un processus de travail sur soi (pas forcément dans la pénibilité !) avec l’intention et la volonté d’acquérir des vertus corollaires de ses défauts dont il prend progressivement conscience.  Tout processus de vie implique un processus de transformation.  De cette acceptation consciente se développera une « valeur ajoutée » à notre existence qui lui donnera du sens.

 

Les Fleurs ne sont pas seulement un chemin intérieur vers l’auto guérison lorsque nous sommes malades mais une véritable voie (Le Do dans les arts martiaux du Japon) de développement spirituel inscrite dans une conception holistique de l’humain symbolisée par la trinité corps-âme-esprit.

 

Le Docteur Edward Bach écrit « Le plus beau cadeau que nous puissions faire à autrui, c’est d’être heureux et optimiste en nous-même car nous pouvons alors tirer ceux qui sont dans le désespoir hors de leur souffrance ».

 

Comme un premier de cordée, il faut avoir reconnu le terrain, repéré les obstacles déjoué les pièges de l’ego, nettoyé les préjugés, être sorti de la victimisation, avoir appris à apprécier, jauger et non juger.  Il faut s’être interrogé sur le désir d’aider et avoir commencé à lâcher prise sur ce désir aussi.  C’est à cette condition que les Conseillers en Fleurs de Bach seront de vrais ambassadeurs et non pas de simples prescripteurs de produits magiques satisfaisant une mode sous la pression de la demande de consommer du naturel …

 

Dans cette période de mutation où les vieux référentiels tombent et où le matérialisme outrancier ne comble plus nos aspirations profondes, l’éveil de nos sensibilités à souvent pour corollaire une certaine souffrance.  De la sensibilité à la sensitivité, il faut se distancier pour mieux la comprendre.  En éclairant la souffrance, l’Amour la fait régresser.  Entourons nous donc de personnes authentiques, simples et cohérentes pour être aidés à devenir autonome.

 

La connaissance de soi, du Soi, logiquement devrait s’inscrire dans cette perspective de travail sur soi, du raffinage de nos ego.  Or dans ce « jeu de l’égo » certains sont moins égaux que d’autres et manifestement n’ont pas fait ce travail intérieur.

 

Comment prétendre accompagner, aider, guérir l’autre si l’on ne s’est pas soi-même guéri de nous-même ?  Bach l’exprime ainsi en disant que c’est de nous-même dont nous sommes malades et que c’est à nous-même de nous guérir.  Cet accompagnement doit donc s’inscrire dans une relation humaine d’égal à égal, ou savoir et réalisation de l’un pourra guider le travail de l’autre.

 

A quoi cela servirait-il de connaître par cœur les horaires des trains si l’on ne prend pas soi-même le train ?  Aider l’autre, c’est lui apprendre à devenir lui-même en lui montrant le chemin que l’on a emboîté avant lui.  Il n’y a donc aucun mérite à avoir déjà emprunté ce chemin, simplicité, humilité oblige !

 

A quoi serviraient la psychologie, la spiritualité, le raisonnement, l’art, la politique la vie familiale, s’ils ne débouchaient sur ce travail incessant sur soi, de la réforme de soi et parfois aussi de l’oubli de soi ?

 

C’est à ce prix que nous méritons cette place …

C’est au nom de cette cohérence …

C’est dans cette perspective de relation d’aide …

Que les Fleurs de Bach s’inscrivent dans cette spirale d’évolution pour devenir tout simplement un peu plus humain, conscient, cohérent, aimant, et à sa place.

 

Appropriez-vous donc ce merveilleux outil offert par une nature généreuse et bienveillante que sont les élixirs de fleurs pour grandir, devenir autonome et à votre tour devenir des passeurs.  Comme l’a dit un humoriste :  « Souvenons-nous que nous ne sommes que poussière et que nous retournerons à la poussière … d’où l’importance du plumeau » !  Willow – l’élixir du Saule – pourra rendre l’humour aux rabat-joie qui ne sont qu’amertume et ressentiment.

 

                     Jean-Michel Piquemal 

Conseiller Agréé et Formateur certifié en Fleurs de Bach – piquemal.jm@hotmail.fr – Carros, 06

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